S’il existe un lieu dans Berlin qui permet de voyager dans l’histoire contemporaine allemande, c’est bien celui-ci. Je sais il y a plein d’autres mais celui-là est vraiment extraordinaire.

Sur le flanc sud ouest de Berlin, se trouve Grünewald, un des poumons verts de la ville.

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Le promeneur d’aujourd’hui peut cheminer entre des collines boisées. Ces monticules ne sont pas naturels et la végétation a seulement une cinquantaine d’années.

Comme dans d’autres endroits à Berlin, ce terrain a servi à stocker les immenses débris de la ville détruite. Dès 1945, quelques soient les zones d’occupation, il faut nettoyer et reconstruire la ville. Cette colline du diable (Teufelsberg) est un des lieux où les bouts de murs, de toit … vont être déversés.

La zone est à peu prés vide à l’époque sauf une école militaire du régime national socialiste qui va se retrouver, tout un symbole, enfouie sous ces décombres.

Quelques années plus tard, en pleine guerre froide, les américains y installent une base d’écoute, aucune autre base n’est plus proche de la zone soviétique.

Avec la réunification, ce centre est désaffecté. Et comme souvent à Berlin commence une longue histoire dans laquelle le site est acquis, puis le projet ne voit pas le jour, d’autres idées suivent … et finalement restent les ruines .

C’est devenu depuis ce temps là une zone d’expression magnifique pour des murals absolument gigantesques.

Le site est ouvert au public et mérite une visite. La vue sur Berlin vaut également le détour.

Visiter Teufelsberg : https://goo.gl/maps/4F5XbwgQTkvpAvTe9